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Bourses scolaires à l’étranger

L’enseignement français à l’étranger, y compris dans des établissements relevant de l’État français ou ayant une convention avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), reste payant pour les familles françaises. Il est cofinancé par les frais de scolarité et le soutien public le cas échéant.
Pour accompagner toutes les familles, un dispositif social de bourses scolaires permet aux familles françaises de tous les établissements AEFE de faire face aux coûts souvent très élevés.

Enjeux politiques

Ce système, mal réformé en 2013, n’arrive pas à suivre l’augmentation des frais de scolarité et mérite une attention toute particulière. Le budget est insuffisant pour combler les besoins alors même qu’un enfant scolarisé à l’étranger coûte moins cher aux contribuables français·es qu’un enfant scolarisé en France métropolitaine ! Les écologistes attachent une importance prioritaire à cet accompagnement financier et solidaire et proposent notamment les améliorations suivantes :

  • Révision des barèmes d’attribution fixés en fonction de la situation économique et sociale de chaque pays pour réduire les inégalités ; intégration des conseils consulaires locaux dans la validation des calculs d’indice de parité de pouvoir d’achat (IPPA) utilisé dans le calcul des bourses scolaires et renforcement de la transparence quant au calcul de l’IPPA.
  • Augmentation substantielle du budget des bourses (programme 151) pour faire face à l’enchérissement des frais de scolarité
  • Réforme du barème et des modes d’attribution des bourses pour les foyers monoparentaux et les couples séparés auxquels le barème de la réforme 2013 a été très préjudiciable :
    • Donner la possibilité à chaque parent en garde partagée de déposer un dossier sur les 50 % de frais de scolarité qui leur sont dus. Dans le cas d’une seule demande, ne pas prendre en compte la somme des deux parents.
    • En cas de violence conjugale, reconnaître automatiquement la famille comme monoparentale pour le dépôt de bourses. Inclure la prise en charge des frais paramédicaux (par exemple les frais de déplacement) dans les décisions de bourses.
  • Fusion des critères dans le calcul des barèmes de patrimoine immobilier et mobilier.
  • Facilitation et renforcement de l’accès aux bourses AEFE pour les familles d’enfants souffrant de handicap ou les élèves à besoins éducatifs particuliers quand les frais médicaux ou d’accompagnement (AVS / AESH) sont trop élevés.

À qui s’adresse ce dispositif ?

Les conditions d’attribution de ces bourses sont les suivantes :

  • l’enfant doit posséder la nationalité française
  • il doit résider avec sa famille dans le pays où est situé l’établissement fréquenté
  • il doit être inscrit, ainsi que le parent demandeur de la bourse, au registre des Français établis hors de France tenu par le consulat de son lieu de résidence
  • l’enfant doit être âgé d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • l’enfant doit fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, un établissement dispensant au moins 50 % d’enseignement français en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué
  • l’enfant ne doit pas avoir accumulé un retard scolaire de plus de deux ans au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire fixé à 16 ans

Quelle procédure pour effectuer une demande de bourse ?

La demande de bourse doit être déposée au consulat du lieu de résidence dans les délais fixés par le consulat. La demande de bourse ne vaut que pour l’année scolaire en cours. Elle doit donc être renouvelée chaque année.

Le dossier est tout d’abord examiné par une Commission consulaire des bourses scolaires (CCB), dont la présidence est assurée par un·e conseiller·e des Français·es de l’étranger, qui transmet ses propositions à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger.

L’examen par le Conseil consulaire réuni en formation « enseignement français à l’étranger – Bourses scolaires » a lieu en deux cycles distincts : CCB1 généralement en avril et CCB2 généralement en octobre.

N’hésitez pas à contacter vos élu·es écologistes conseillers et conseillères des Français·es de l’étranger qui siègent au sein de ces Conseils consulaires.
La décision finale est prise par l’AEFE après avis de la commission nationale des bourses (CNB) présidée par le directeur de l’Agence. La Commission nationale des bourses scolaires se réunit deux fois par an, en décembre et en juin.

Quelles conditions d’attribution ?

Cette aide à la scolarité est attribuée sous conditions de ressources. Elle est réservée aux élèves français âgés d’au moins trois ans résidant avec leur famille à l’étranger, inscrits au registre mondial des Français établis hors de France et scolarisés dans un établissement d’enseignement français.

Les ressources de la famille doivent s’inscrire dans les limites d’un barème d’attribution défini en fonction de la situation économique et sociale de chaque pays et revu annuellement.

Un quotient familial pondéré est calculé pour chaque famille. Il prend en compte les ressources de la famille, certains avantages, le nombre de parts, les frais de scolarité de l’établissement, mais également la situation économique de la ville de résidence matérialisée par l’indice de pouvoir d’achat avec la France (IPA) établi annuellement par le poste consulaire.

Liens externes

France diplomatie

Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE)

Pour aller plus loin

Des conseiller·es des Français·es de l’étranger : pour quoi faire ? 

S’inscrire sur le Registre des Français·es de l’étranger

S’inscrire sur la Liste électorale consulaire

Les subventions aux associations des Français·es de l’étranger

Les Conseils consulaires sur les aides sociales

Pourquoi s’inscrire au registre des Français·es de l’étranger ?

Enjeux politiques

On estime à près de 3 millions le nombre de Français·es résidant à l’étranger, mais seulement 1,8 millions sont inscrit·es auprès des services consulaires.

L’inscription au registre des Français·es établi·es hors de France n’est pas obligatoire mais elle est vivement recommandée. En effet, cette formalité rapide et gratuite facilite le travail des services consulaires en matière de sécurité et de protection consulaire ainsi que le traitement des démarches administratives.

  • Participation démocratique aux élections européennes, nationales et consulaires : le nombre d’inscriptions influe également sur le nombre de bureaux de vote mis à disposition lors des échéances électorales. Aussi, il est primordial de sensibiliser à l’inscription pour que la répartition des bureaux de vote sur le territoire comme leur nombre notamment dans les lieux à forte concentration de Français·es soit en adéquation avec les besoins. Les conseiller·ères des Français·es de l’étranger écologistes sont souvent saisi·es sur le sujet. Ils et elles argumentent mais face aux moyens souvent limités des consulats, une vraie campagne de communication pour la promotion du registre est nécessaire. Il s’agit de l’exercice du droit de vote de nos concitoyen·nes.  
  • Recensement pour évaluer les besoins en services publics : les écologistes se mobilisent pour que soient mis à disposition suffisamment de moyens humains dans nos réseaux consulaires, diplomatiques et éducatifs, mais puisque le registre sert également de référence pour adapter les services publics, il faut travailler à ce que celui-ci se rapproche au plus près de la réalité. 

À quoi sert l’inscription consulaire ?

L’inscription consulaire s’adresse à toute personne ayant la nationalité française et qui s’installe plus de 6 mois en dehors du territoire national. L’inscription est valide pour une durée maximale de 5 ans. Si vous lisez cet article, merci de le transmettre à vos connaissances susceptibles de ne pas avoir fait la démarche !

Cette inscription consulaire permet en effet de bénéficier de nombreux avantages et de faciliter l’accomplissement de certaines formalités. On vous donne 8 bonnes raisons de vous y inscrire :

  • Faciliter l’accomplissement de nombreuses formalités administratives et l’obtention de documents administratifs (passeport, carte nationale d’identité, etc.). En cas de perte ou de vol de vos papiers d’identité, les démarches sont elles aussi grandement simplifiées et plus rapides.
  • Effectuer une demande de bourse scolaire pour les enfants scolarisés dans un établissement d’enseignement français ou une demande de bourse universitaire auprès des CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires en France)
  • Faciliter l’obtention d’aides sociales non conditionnées à la résidence en France comme l’allocation de solidarité, l’allocation adulte handicapé, l’allocation enfant handicapé, l’allocation à durée déterminée, le secours occasionnels et le secours mensuel spécifique en faveur des enfants en détresse.
  • Etre inscrit·e sur la liste de sécurité du consulat pour pouvoir être contacté·e par un chef d’îlot voire obtenir l’intervention du consulat en votre faveur en cas de crise ou d’accident comme un tremblement de terre, une tempête, un accident nucléaire, un conflit armé…
  • Obtention d’une réduction des coûts administratifs (frais de chancellerie) pour l’obtention de de certains documents demandés par les administrations françaises ou étrangères (certificat de coutume, certificat d’hérédité, attestation de résidence.
  • Obtenir une carte consulaire et un certificat d’inscription au registre qui permettra de faciliter certaines démarches auprès des autorités locales en cas de retour en France ou de prouver aux autorités locales que vous êtes sous la protection de l’ambassade de France.
  • Se faire recenser pour la journée défense et citoyenneté (JDC)

Comment s’enregistrer ?

Il est recommandé de s’inscrire sur internet. Si vous n’êtes pas en mesure de faire la demande sur internet, vous pouvez vous rendre à l’ambassade ou au consulat.

Vous devez être majeur·e et de nationalité française. Vous avez la possibilité d’inscrire votre enfant mineur français.

L’inscription en ligne au registre des Français·es établi·es hors de France nécessite de disposer au préalable d’un compte service-public.fr. Si vous ne disposez pas de compte service-public, vous serez invité à en créer un. Vous pouvez également y accéder via FranceConnect.

Pour effectuer votre demande, vous devez scanner les documents suivants, pour vous-même et pour chacun des enfants que vous voulez inscrire :

  • Carte nationale d’identité française ou passeport français (en cours de validité ou périmé depuis moins de 2 ans)
  • Photo d’identité récente (moins de 6 mois)
  • Justificatif de résidence dans le pays d’accueil dépendant du consulat : contrat de location, facture récente d’électricité, attestation d’hébergement ou toute autre pièce demandée par le chef du consulat. Il peut arriver qu’il y ait plusieurs consulats dans le pays d’accueil. Par exemple, aux États-Unis, en Suisse, en Espagne. Dans ce cas, consultez le site des consulats et de l’ambassade du pays concerné pour connaître votre circonscription.

Dès que le consulat a validé votre inscription, les documents suivants seront disponibles dans l’onglet Mes documents de votre espace personnel service-public.fr :

  • Certificat d’inscription et de résidence
  • Carte d’inscription consulaire
  • Relevé d’inscription

Accéder à la démarche en ligne

Votre inscription prend fin automatiquement au bout de 5 ans si vous souhaitez renouveler votre inscription au registre il vous faudra pour cela effectuer une démarche de renouvellement.

Vous pouvez aussi mettre à jour votre dossier en cas de déménagement (rattachement à un nouveau consulat) ou en cas d’évolution de votre situation sur le lien suivant.

Vous avez ainsi la possibilité de modifier les informations suivantes :
Votre adresse et pays de résidence
Votre date de fin d’inscription
Vos informations personnelles
Votre situation familiale
Votre situation électorale
Vos données de sécurité (exemple : personnes à prévenir en cas d’urgence)

En cas de rattachement à un nouveau consulat, votre dossier sera transmis au consulat compétent pour traiter votre demande.

Finalement, vous pouvez demander votre radiation au registre des Français·es établi·es hors de France, à tout moment sur la page dédiée. 
Le certificat de radiation sera alors disponible dans l’onglet Mes documents de votre espace personnel service-public.fr.
Si vous vous réinstallez en France, vous devez demander votre radiation du registre des Français établis hors de France. Vous devez faire la démarche avant de quitter votre pays de résidence.
Vous pouvez retrouver les étapes à suivre pas à pas sur le site de France Diplomatie.

Liens externes

France Diplomatie

service-public.fr

Site des ambassades et consulats

Pour aller plus loin

Des conseiller·es des Français·es de l’étranger : pour quoi faire ?

S’inscrire sur la liste électorale consulaire

Les subventions aux associations des Français·es de l’étranger

Les Conseils consulaires sur les aides sociales

La liste électorale consulaire

Enjeux politiques

On estime à près de 3 millions le nombre de Français·es résidant à l’étranger, mais seulement 1,8 millions sont inscrit·es auprès des services consulaires et quelques 1,4 millions sur les Listes Électorales Consulaires.

Les scrutins sont marqués par une abstention beaucoup plus importante que sur le territoire national avec une participation de 30 points inférieure à la moyenne nationale lors de l’élection présidentielle de 2022.

À quoi sert l’inscription sur la Liste électorale consulaire (LEC) ?

Si vous habitez à l’étranger, vous pouvez voter depuis votre pays de résidence pour la plupart des élections organisées en France à condition d’être inscrit sur la liste électorale consulaire.

Votre inscription sur la liste électorale consulaire vous permet ainsi de participer aux scrutins nationaux (présidentielle, référendum, législatives), européens, mais aussi aux élections consulaires locales depuis l’étranger. 

Cela offre, par ailleurs, l’opportunité de voter électroniquement à certains scrutins ! En effet, le vote par internet est prévu pour désigner les représentant·es des Français·es à l’étranger lors des élections législatives et des élections consulaires. Cette modalité de vote n’est pas ouverte pour les autres élections (présidentielle, européennes, référendum). Plus d’informations sur les modalités de vote par internet sur le site de France Diplomatie.

Vous pouvez vérifier si vous êtes bien inscrit·e sur la liste électorale consulaire sur le site service-public.fr.

Comment s’enregistrer ?

Si vous n’êtes pas inscrit·e sur la LEC et si vous voulez pourtant voter à l’étranger, vous pouvez vous trouver dans une des trois situations suivantes :

1- Vous demandez votre inscription au registre des Français·es établi·es hors de France

Vous pouvez demander en même temps que votre inscription au registre des Français·es établi·es hors de France, votre inscription sur la liste électorale consulaire. Cette inscription aura pour conséquence votre radiation automatique de la liste électorale sur laquelle vous étiez jusque-là inscrit·e.

2- Vous ne souhaitez pas être inscrit·e au registre des Français·es établi·es hors de France

Vous pouvez demander votre inscription sur la liste électorale consulaire directement auprès de votre consulat. Cette inscription aura pour conséquence votre radiation automatique de la liste électorale sur laquelle vous étiez jusque-là inscrit·e.

3- Vous êtes déjà inscrit·e au registre des Français·es établi·es hors de France mais vous vous étiez opposé·e à votre inscription sur la liste électorale consulaire

Vous pouvez changer d’avis et demander votre inscription sur la liste électorale consulaire.
Pour les modalités d’inscription sur la liste électorale d’une commune en France, je consulte le dossier Élections de service-public.fr.

Actualisation de votre situation sur la Liste électorale consulaire

Il est également possible d’actualiser les données vous concernant (adresse de résidence, numéro de téléphone et adresse de messagerie) en ligne sur la page du registre des Français·es de l’étranger.

Quels sont les délais pour s’enregistrer sur la liste électorale consulaire avant la prochaine élection ? 

Pour tous les scrutins, pour pouvoir voter vous pouvez vous inscrire jusqu’au 6e vendredi précédant le jour de l’élection.

Des demandes d’inscription peuvent être adressées à l’ambassade ou au consulat de votre pays de résidence, après la date limite d’inscription sur liste électorale et jusqu’au 10e jour précédent le jour de l’élection. Mais pour cela il faut respecter un certain nombre de critères au titre de l’article L. 30 du code électoral.

Je viens d’avoir 18 ans, que faire ?

Si vous atteignez l’âge de 18 ans avant le jour du scrutin vous serez inscrit d’office sur la liste électorale de votre lieu de résidence sous réserve que vous soyez déjà inscrit au registre des Français·es établi·es hors de France

Communication des Listes électorales consulaires

La communication des listes électorales consulaires permet aux électeurs de vérifier la régularité des inscriptions. La liste électorale consulaire (LEC) a également vocation à être utilisée à des fins de communication de propagande.
La LEC ne peut pas être utilisée à des fins commerciales ou de politique intérieure de l’État de résidence de l’électeur.

Les informations qui apparaissent sur la LEC sont : le nom, le prénom, la date et lieu de naissance, le domicile ou la résidence, l’adresse électronique lorsqu’elle a été renseignée par l’électeur. 

Vous disposez d’un droit d’opposition et d’un droit à la limitation du traitement des données à caractère personnel vous concernant, ainsi que d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité et d’effacement de vos données à caractère personnel. Plus d’informations sur le site de France Diplomatie.

Dans le respect des données personnelles de chacun·e et de la législation européenne en matière de protection des données, EELV Hors de France s’oblige à informer les citoyen·nes de leurs droits d’opposition et ajoute un lien de désinscription à l’ensemble de ses communications utilisant les données de la liste électorale consulaire.

Liens externes

France Diplomatie

service-public.fr

Site des ambassades et consulats

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Les subventions aux associations des Français·es de l’étranger

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Dispositif de soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE)

Enjeux politiques

Doté de 2 millions d’euros, le fonds de soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE) a été créé en 2018 suite à la suppression du dispositif de la « réserve parlementaire » laquelle comprenait alors quelques 3,34 millions d’euros.
Aussi, depuis cinq ans, il est à noter une sous-utilisation chronique de cette enveloppe pour arriver finalement à la somme d’1,3 million d’euros pour l’exercice 2022 et de 1,4 million d’euros pour l’exercice 2023 alors que les demandes initiales s’élevaient à 1,9 million d’euros.

EELV Hors de France et ses élu·es à l’Assemblée de Français de l’étranger (AFE) demandent :

  • une meilleure publicité de ce dispositif de la part du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du réseau consulaire
  • le renforcement de l’implication des Conseillers et Conseillères des Français de l’étranger dans le processus décisionnel d’attribution
  • une transparence totale des motivations des décisions administratives quant à l’attribution du dispositif
  • un assouplissement des critères d’attribution du dispositif
    • dont un élargissement du programme aux projets aidant à la lutte contre le changement climatique et à la sauvegarde de la biodiversité
    • dont une ouverture aux TPE-PME, filiales françaises ou de droit local dont les capitaux sont majoritairement français et dont l’action est reconnue pour la promotion des valeurs françaises et des objectifs définis dans le programme

Le STAFE, c’est quoi ?

Le dispositif STAFE (soutien au tissu associatif des Français à l’étranger) sert à subventionner des projets dont l’objet est de nature éducative, caritative, culturelle ou d’insertion socio-économique et qui contribuent au soutien des Français·es à l’étranger qui devront être les bénéficiaires de ces projets.

Quelles associations sont concernées ?

Toutes les associations de droit local ou, lorsque le droit d’association n’est pas reconnu localement ou est très contraignant, les associations de droit français (Loi 1901) peuvent présenter des projets, si celles-ci ou leur représentation locale n’exercent aucune activité en France et que l’ambassade ou le consulat peut en attester.

L’association doit avoir plus d’une année d’existence pour pouvoir présenter un projet, et son budget annuel doit être inférieur à 1 million d’euros.

Quelle procédure pour demander une subvention ?

L’appel à candidature pour l’obtention d’une subvention STAFE est, en général, clôturé au mois de novembre de l’année précédant la réalisation du projet. Les dossiers de demande de subvention sont à retirer auprès de l’Ambassade ou du consulat de votre pays de résidence.

Les dossiers complétés sont examinés par un conseil consulaire local qui émettra un avis motivé et détaillé avant d’être soumis à la validation d’une commission nationale associant élu·es et administration qui se réunit généralement au mois de mars de l’année de réalisation du projet.

Vous trouverez sur les sites internet des ambassades et consulats l’annonce d’ouverture à projets et les modalités de contact pour retirer un dossier de demande de subvention.

N’hésitez pas à solliciter vos Conseillers et Conseillères des Français·es de l’étranger écologistes pour tout conseil concernant votre demande de subvention.

Conditions d’éligibilité

  1. S’adresse aux associations enregistrées localement (aussi en France mais seulement sous dérogation)
  2. Les associations doivent exister depuis plus d’un an au moment du dépôt du dossier
  3. La subvention ne doit pas être la seule source de financement du projet avec un maximum de 50% (dérogation pouvant aller jusqu’à 80% pour les petites associations)
  4. Montant maximum de 20 000€
  5. L’association ne peut avoir un budget annuel global dépassant le million d’euros

Quelques exemples de projets ayant reçus des subventions STAFE

Pour un modèle d’Alliance Française Verte en Océanie – Alliance Française de Christchurch – Demande de subvention 2022

Projet éducatif de réduction empreinte carbone du Lycée Français Jean Giono de Turin, Italie – Association de parents d’élèves du Lycée français – Demande de subvention 2023

Liens externes

France diplomatie

Site des ambassades et des consultats

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Les Conseils consulaires sur les aides sociales

Conseil consulaire pour la protection et l’action sociale (CCPAS)

Les conseiller·es des Français·es de l’étranger ont un rôle de conseil, d’information et d’aide auprès des ressortissant·es français·es dans différents domaines : santé, scolarité, famille, sécurité sociale, aides financières en cas de difficultés, allocations consulaires.

Les prestations sociales versées par des organismes sociaux français (allocations familiales, Revenu de solidarité active (RSA), Aide au retour à l’emploi (ARE)) sont conditionnées à la résidence du bénéficiaire en France. Leur versement est donc suspendu lors d’un déménagement à l’étranger.

Pour certaines catégories de personnes, un dispositif spécifique a été mis en place pour les Français·es résidant à l’étranger. Les Conseils consulaires pour la protection et l’action sociale (CCPAS) se réunissent une fois par an au sein de la circonscription consulaire pour examiner les propositions d’attribution d’aides sociales aux Français·es résidant au sein de la localité de chaque Conseil consulaire et éligibles à au moins l’un des dispositifs : personnes handicapées, personnes âgées ayant de faibles ressources, enfants en détresse…

Conditions générales pour solliciter une aide :

Prestation d’assistance consulaire

  • Disposer de revenus inférieurs au taux de base (se référer au taux de base transmis par votre ambassade ou votre consulat)
  • Être âgé d’au moins 65 ans

Allocation adulte handicapé

  • Disposer de revenus inférieurs au taux de base (se référer au taux de base transmis par votre ambassade ou votre consulat)
  • Être âgé d’au moins 20 ans
  • Être titulaire d’une carte mobilité inclusion en cours de validité, délivrée par une MDPH Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) en France et attestant d’un taux d’incapacité au moins égal à 80%

Allocation enfant handicapé

  • À ce jour, aucune condition de ressources
  • Être âgé de moins de 20 ans
  • Être titulaire d’une notification de la part de la une MDPH Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) en France en cours de validité et attestant d’un taux d’incapacité au moins égal à 50%

Les cartes d’invalidité (MDPH)
Que ce soit pour un renouvellement ou une première demande, les dossiers de demande de cartes d’invalidité peuvent être sollicités par courriel auprès du service des affaires sociales des consulats généraux et des ambassades.

Site des ambassades et consulats

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Les bourses scolaires pour les Français·es de l’étranger

Les subventions aux associations des Français·es de l’étranger

La véritable arnaque aux retraites des Françaises et Français de l’étranger

« On va renforcer les sanctions »

Voilà Gabriel Attal en ordre de bataille médiatique dans les colonnes du Parisien. La fraude n’a qu’à bien se tenir ! Et les Françaises et Français de l’étranger aux cheveux blancs sont dans le collimateur du gouvernement.

Ainsi, la France s’apprête à mener un programme de contrôle des retraité·e·s à l’étranger avec la mise en œuvre de nouvelles modalités de vérification dont « des rendez-vous fixés dans les consulats » et même la création d’unités spécialisées qui se déploieront dans les pays cibles. « On va renforcer les sanctions ». Des moyens importants semblent en effet déployés pour lutter contre cette fraude mondiale.

Mais de quelle fraude parle-t-on exactement ?

La macronie est ici beaucoup moins éclairante… On soupçonne, on interprète, sur des suppositions basées sur un rapport de la droite parlementaire de 2020, sur des cas isolés et assez peu représentatifs de la réalité des quelques 1,1 millions de retraité·e·s français·es résidant à l’étranger.
Les retraité·e·s résidant en dehors du territoire national, ce sont 7,2% du total des bénéficiaires pour seulement 3,3% de la somme des prestations distribuées par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (chiffres de 2019). N’est-ce pas étrange cette moindre importance des montants vis-à-vis de la proportion de la population concernée ?
Les chiffres démontrent une tout autre réalité que celle de la majorité présidentielle.

Fort avec les faibles : la véritable arnaque

Loin de l’image frauduleuse que la droite et le centre tentent de coller aux Françaises et Français de l’étranger, les chiffres marquent certaines injustices et même des urgences bien réelles face à la précarité :

En 2019, les « pensions servies à l’étranger par la CNAV s’élevaient en moyenne à 272 euros » brut par mois (source : rapport parlementaire de la droite)

La retraite des Français·es qui ont effectué une partie de leur carrière à l’étranger subit une décote de 25 % ou est reportée à 67 ans lorsque les périodes de travail à l’étranger ne sont pas validées (il arrive que des trimestres de travail à l’étranger ne peuvent pas être validés, même s’ils ont été effectués dans l’Union européenne ou dans un pays qui a un accord bilatéral avec la France et a fortiori quand il n’y en a pas).

Le calcul du salaire annuel moyen des Français·es ayant effectué moins de 25 années de leur carrière en France ne se base pas sur les 60% des meilleures années, comme c’est le cas pour une carrière effectuée entièrement en France, mais sur 100% de leur carrière incluant donc les 40% des moins bonnes années et faisant baisser, de fait, le montant des pensions.

Pour les futur·es pensionné·es il est parfois impossible d’avoir accès aux informations concernant leur âge de départ à la retraite à taux plein. Par manque de moyens humains, les exemples indécents sont encore trop fréquents pour lesquels les pensionné·es doivent attendre plus de 2 ans sans pouvoir toucher leurs pensions.

9 questions au Sénat, 5 demandes des élu·es des Français·es de l’étranger, 3 recommandations et 3 résolutions de l’AFE concernant l’équitabilité des retraites hors de France restent toujours sans réponse de la part du gouvernement depuis sa mise en place en 2022.
C’était donc l’occasion, aujourd’hui, de poser une nouvelle question au ministre sur l’évaluation des coûts évalués par ces services face aux inégalités de traitement subies par les Francais·es de l’étranger.

La véritable supercherie, ce sont les inégalités de traitement pour les carrières effectuées en partie en France et en partie à l’international.
La véritable fraude, c’est de voir des cotisations en France faire baisser le montant total de la pension pour des carrières françaises de moins de 25 ans.
La véritable arnaque, c’est d’allouer des moyens humains à une lutte chimérique pour des gains dérisoires, alors qu’aucune aide n’est apportée pour aiguiller nos concitoyen·ne·s dans leurs questionnements légitimes et que le réseau à bout de souffle n’arrive même plus à finaliser les dossiers de retraites.
Le véritable maquignonnage, c’est le manque de solidarité avec nos concitoyen·ne·s laissé·e·s à l’abandon, sans accès aux minima sociaux et voué·e·s à la misère avec des revenus bien en deçà de tout seuil de pauvreté1.
La véritable tartuferie, c’est de répondre par une chasse aux sorcières lorsque cela fait des mois qu’au Sénat, à l’Assemblée nationale, à l’Assemblée des Français de l’étranger, au sein des Conseils consulaires et devant les Consulats et Ambassades, nous vous alertons sur les injustices spécifiques aux retraites de l’étranger.

Le gouvernement reste constant dans sa volonté de pénaliser et de contrôler les plus précaires, de paupériser les moins doté·e·s avec sa réforme des retraites imposée sans vote à l’Assemblée nationale.
Face à cette tromperie politique inique et cynique, les quelques 3 millions de Françaises et de Français établi·es hors de France sauront qui sanctionner.

—–

Note : 1. Nombreux.ses sont les Français·es résidant à l’étranger qui ne cotisent pas durant toute ou une partie de leur vie à l’étranger. Pour ces personnes, seule la perspective de la précarité, soit à l’étranger avec une retraite locale minable, soit un retour en France « forcé » afin de bénéficier du minimum vieillesse.

150 jours pour construire un nouveau mouvement écologiste

C’est l’objectif que nous nous sommes donné·es et, pour l’atteindre, nous avons besoin de vous. Adeptes des petits gestes ou militant·es de toujours, qu’importe votre profil, nous voulons vous entendre sur ce que devrait être, pour vous, un mouvement écologiste. Que vous soyez à 500 km ou à 15 000 km de la France.

« À quoi ça sert de s’engager dans un parti écologiste français quand on est Français-e de l’étranger ? »

Vivre sa citoyenneté française à l’étranger, c’est une question fondamentale pour toutes les personnes qui décident de passer la frontière. Le lien que l’on garde avec la France est toujours fort et passe, notamment, par le droit de vote, qui nous permet de continuer à participer à la vie démocratique de notre pays. Cet atelier, auquel nous vous proposons de participer, vise à échanger sur l’exercice de sa citoyenneté et de son engagement écologiste quand on est loin de chez soi.

Rejoignez notre événement en ligne ! 

Où ? via une réunion Zoom 

ID de réunion : 828 8882 7386
Code secret : 878619

Quand ? Mercredi 7 juin à 19h (heure de Paris)

Inscription : veuillez remplir ce formulaire pour vous inscrire à cet atelier

Déjà motivé·e à contribuer à cette grande consultation ? Vous pouvez dès à présent remplir ce questionnaire en ligne.

EELV Hors de France mobilisé pour la journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies

Dès 2004, 9 ans avant le mariage pour tou·tes, Noël Mamère mariait deux hommes à Bègles. Les écologistes ont toujours défendu les droits fondamentaux des personnes LGBTQIA+.
En ce 17 mai, journée internationale de lutte contre les LGBTphobies, mais aussi le reste de l’année, en France et comme à l’étranger, Europe écologie-Les Verts reste mobilisé pour faire face aux discriminations et à la haine.

Les Français·es établi·es hors de France doivent pouvoir vivre en sécurité quel que soit le pays dans lequel iels sont établi·es. Iels doivent également pouvoir jouir des mêmes droits que leurs concitoyen·ne·s dans l’hexagone, notamment en ce qui concerne le changement de genre à l’état civil. 
En effet, à l’heure actuelle, la demande ne peut se faire qu’au tribunal de Nantes, seul tribunal compétent pour l’état civil des Français·es de l’étranger et par courrier papier, ce qui rend encore plus difficile la procédure pour les Français·es établi·es hors de France. En cas de convocation au tribunal judiciaire de Nantes, cette démarche peut même s’avérer impossible pour celleux qui n’ont pas les moyens de se rendre en France pour présenter leur situation. Cela peut, malheureusement, mettre en péril leur demande. Par ailleurs, fournir une version papier des attestations et témoignages demandés peut s’avérer compliqué (coût, délai d’acheminement, fiabilité du service postal…).
Europe écologie-Les Verts milite pour la déjudiciarisation du changement de genre à l’état civil, mais, en attendant, nous demandons au gouvernement d’agir pour simplifier la procédure pour les Français·es de l’étranger (par exemple, en offrant la possibilité de fournir un dossier dématérialisé) afin que celleux-ci soient à égalité devant la loi avec leurs concitoyen·ne·s dans l’hexagone.

Si la France doit protéger ses ressortissant·es établi·es hors de France, elle doit également jouer son rôle au niveau international afin de promouvoir la dépénalisation universelle de l’homosexualité, la reconnaissance de l’union que des couples de même sexe ont contractée en France ainsi que celle des familles arc-en-ciel afin que les enfants de couples de même sexe soient protégés et reconnus.

TRIBUNE : La Ve République est morte

Rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu. Et cette idée aujourd’hui, c’est la nécessité d’un changement de régime en France. C’est celle de bâtir, au travers d’un processus constituant, une nouvelle République, une République pleinement parlementaire, pleinement représentative, une République qui fasse enfin entrer la France dans les temps démocratiques modernes.

Car la Ve République est morte. Elle est morte le jeudi 16 mars 2023, à 16 heures 30, lorsque Emmanuel Macron a pris la décision de pervertir tout son esprit pour user de sa lettre contre le pays. Elle a été définitivement enterrée le 14 avril 2023, lorsque le Conseil constitutionnel a mis le dernier coup de pelle sur son cadavre froid en déclarant que oui, en vertu de notre Constitution, il en avait le droit, et que quiconque arriverait après lui serait donc habilité à faire de même.

Elle est morte car, alors qu’il y a soixante-deux ans, lors du putsch des généraux, elle s’était imposée avec la promesse de protéger l’intérêt général contre le chaos, elle produit aujourd’hui le chaos contre l’intérêt général. Elle est morte lorsque, tout ce qui la tenait encore péniblement debout, la promesse de stabilité, l’argument d’efficacité, la tenue à l’écart de l’extrême droite, tout s’est envolé en fumée et que, sur les cendres de ces mythes, rien d’autre ne peut naître que le désordre et la violence sociale.

Elle est morte parce qu’ayant perdu toute crédibilité quant à sa capacité à produire démocratiquement des lois justes, elle n’incarne plus aujourd’hui, pour les citoyennes et les citoyens, que le droit offert à un pouvoir minoritaire, seul contre tous, y compris contre son propre Parlement, d’aller contre le pays.

Le mépris et le dédain d’un pouvoir isolé

Pendant des décennies, les innombrables dysfonctionnements que la Ve République produisait – la verticalité du pouvoir, l’absurde centralisme, la culture politique de l’affrontement binaire, la bêtise collective de majorités absolues artificielles, l’absence de dialogue érigée au rang de vertu, le mépris des partenaires sociaux, le culte du chef, la mise au pas du Parlement –, tout cela affaiblissait la confiance dans le politique, dans les partis, dans les institutions. Mais l’origine constitutionnelle de notre culture politique défaillante peinait à apparaître pleinement.

Celles et ceux, qui pendant si longtemps ont fait campagne pour l’avènement d’une VIe République, ont dressé les contours de ce que serait une démocratie apaisée, véritablement parlementaire et représentative, respectueuse de la diversité de la France et dotée de contre-pouvoirs effectifs, le savent bien. Mais, aujourd’hui, les Françaises et les Français ont reçu de plein fouet la violence de la Ve.

Ils et elles l’ont vu naître sur le terreau de ses dérives, lorsque après les défilés pacifiques de millions de manifestants, le front uni de l’intersyndicale, le rejet massif de la population, les grèves, les mobilisations et l’absence même de majorité parlementaire, il n’y eut de réponse que le mépris et le dédain forcené d’un pouvoir isolé, obstiné à prendre, contre la volonté du pays entier, deux ans de repos aux plus précaires pour rembourser ses cadeaux aux plus riches et autorisé par le juge constitutionnel à le faire. 

Ils et elles ont compris qu’on ne pouvait plus prendre le risque de mettre notre avenir démocratique entier entre les mains d’un seul, de parier sur la sagesse d’un monarque élu et que, si l’équilibre des pouvoirs en France permettait d’écraser la volonté démocratique d’une nation entière, ce n’était plus là de l’équilibre, mais de l’aliénation.

L’unique plan crédible de sortie de crise

A l’heure où la crise sociale et la crise démocratique ne font qu’une, où le pire ou le meilleur peuvent advenir, le changement de régime est devenu l’unique plan crédible de sortie de crise. Car la France se trouve au bord d’un précipice vers lequel la Macronie l’a inlassablement poussée.

Sur le désespoir, la défiance et la rancœur qui grandissent prospèrent les ennemis de la démocratie, de l’égalité et de la liberté, assurés plus que jamais que, s’ils arrivent au pouvoir, ils auront les coudées franches. Si la Ve République a longtemps prétendu être un rempart contre l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, elle en est aujourd’hui le chemin le plus assuré et celui qui lui donnerait le plus dévastateur des leviers.

Il n’y a donc pas de meilleure garantie, contre l’arrivée au pouvoir du populisme, de l’autoritarisme et du nationalisme en France et donc contre la déliquescence du projet européen, que l’émergence d’une nouvelle République française. Car dans une société plurielle, qui ne souhaite en réalité donner à aucune force politique la majorité absolue, qui souhaite que l’on ait la décence de l’intelligence collective, que les responsables politiques construisent en responsabilité les réponses justes aux défis majeurs du siècle, la crise climatique, l’effondrement de la biodiversité, le retour de la guerre, l’explosion des inégalités, l’avènement d’un véritable régime parlementaire est notre plus grand, sinon notre seul, salut.

Une Constitution est l’expression de la volonté populaire et la formalisation du contrat social qu’une société politique se donne. La Constitution de la Ve République ne correspond manifestement plus à la France de 2023. Elle doit donc s’en donner une autre. Voilà pourquoi doit être organisé un processus constituant, pour donner à la France une nouvelle République, pour bâtir une démocratie française à la hauteur de ses propres aspirations pour le XXIe siècle. Une démocratie parlementaire, moderne, représentative, sociale, décentralisée, apaisée.

Mélanie Vogel
Sénatrice représentant les Français établis hors de France, membre d’Europe Écologie-Les Verts, coprésidente du Parti vert européen

Tribune publiée le 24 avril 2023 dans « Le Monde »

150 jours pour construire un nouveau mouvement écologiste

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